Les fleurs du mal – Charles Baudelaire

V.O : Les fleurs du mal

185 pages aux éditions Pocket

                              ● Synopsis :

« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’inconnu, pour trouver du nouveau ! » Ces vers du « Voyage » éclairent à eux seuls l’entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l’extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. À travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n’est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s’empare de l’âme. Tout chez lui, en lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit en lui une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des Fleurs du Mal un immense poème de la vie et du monde.

                              ● Mon Avis :

Je me vois très mal « critiquer » et disséquer de la poésie. N’ayant une expérience que quasi nulle de ce domaine et en plus la poésie est pour moi un genre littéraire à part, un peu comme les témoignages. Comment parvenir à donner ma version d’un texte rempli d’image, de ressenti que seul l’auteur capte ? Je vais tout de même essayer … Soyez indulgent cher lecteur.

Ici pas de personnage, pas d’histoire, je donne juste mon point de vue global sur une oeuvre … Aller je me lance. D’emblée, le titre nous donne la couleur : les choses les plus banales peuvent être maléfique. Le titre Les fleurs du mal connaissent des versions différentes : paradoxe entre la beauté de la fleur et le « mal » etc. Mais j’aime m’en tenir à la mienne ;p. Le recueil de Baudelaire est empli de souffrance, de détresse. Il est allé chercher jusqu’au plus profond de nous, pour en ressortir du néfaste et du noir. Pour moi cet auteur n’ai ni malade mental ni porté sur le satanisme. C’est juste une personne qui a été souvent déprimée, et qui puise dans la part noire de l’humanité pour ses oeuvres. L’auteur étant un grand voyageur et explorateur de la vie, cela se ressent dans ses poèmes. J’ai étudié la partie Spleen et Idéal que j’ai bien aimé, beaucoup de poèmes du spleen – mélancolie – mais tout de même aussi de l’idéal de la femme, avec de la légèreté, du bonheur et des couleurs. Le poème qui m’a le plus marquée est l’Horloge, terrifiant à la première lecture mais terriblement vrai quand on creuse un peu. Après la poésie c’est chacun ses goûts.