Aïcha, la bien-aimée du Prophète – Geneviève Chauvel

V.O : Aïcha la bien aimée du Prophète

406 pages aux éditions Le Livre de Poche

                              ● Synopsis :

Choisie dès sa plus tendre enfance par Mahomet, Aïcha ne le quittera plus jamais. Témoin privilégié des révélations envoyées au Prophète, elle sera parmi les premières à en retranscrire les versets, prenant ainsi une part centrale à la naissance de l’Islam. Depuis l’Hégire à Médine jusqu’à la bataille du Chameau, Geneviève Chauvel, retrace avec une attention minutieuse, l’épopée magnifique de la « Mère des Croyants », figure d’exception à la vitalité et au prestige inégalés. Un ouvrage qui éclaire d’un jour inattendu les racines et la genèse du monde musulman, ainsi que la place de la femme dans l’Islam.

                              ● Mon Avis :

Livre que j’ai depuis longtemps – il a été choisit au hasard aussi – et je n’avais pas eu plus envie que ça de le lire jusqu’au moment où j’ai lus les première page … et je l’ai dévoré !

Livre sur l’Histoire de l’Islam, son commencement et moi qui ne connaissait que très peu cette religion j’ai été enchantée de la découvrir. Je débute donc ma lecture et je remarque des verset du Coran à l’intérieur … Je n’aime pas tellement lire ce genre de choses surtout si elles sont longues donc j’ai lu les plus courtes et laissé les plus longues sur le côté. Madame Chauvel nous dit dans ce livre que Mahomet est un homme comme les autres, il se croit fou car il entend la voix de Dieu et aussi parce qu’il rêve de l’ange Gabriel… Que dire sur ça ? Je ne sais que penser. Beaucoup croit que ce ne sont que des foutaises, que l’auteure nous balade complètement, à ça je ne peux pas répondre … Parlons maintenant du fond de l’histoire : elle raconte la vie d’Aïcha en vérité, bien plus que du Prophète même s’il est aussi très important : nous découvrons les circonstances de la naissance d’Aïcha – sa mère a faillit mourir en lui donnant la vie – et nous la suivront jusqu’à sa mort. Pourquoi Mahomet l’a choisie elle ? Parce qu’il a rêvé d’elle, l’ange Gabriel lui disant quelle était sa promise et Mahomet se soumet à la parole divine. Aïcha épousera donc son Prophète, connaîtra les plaisirs de la chair avec lui, l’accompagnera dans ses déplacements et le soutiendra. Nous comprenons au fil des pages qu’elle aime Mahomet vraiment – ça par contre j’ai trouvé ça trop gros à avaler, pile l’homme de sa vie … Bon ok c’est l’histoire du Prophète Musulman mais bon … – et devient jalouse quand Mahomet prend des concubines. Ce sera dans son lit que Mahomet entre en transe pour entendre la parole de Dieu, elle le conseillera et l’écoutera.
7
Nous voyons dans ce livre toute l’amplitude de la religion, elle est partout ça fait partie du quotidien, c’est même elle qui rythme la vie des gens. Petit point négatif : le mariage d’une fillette de 9 ans à un adulte de 53 ans … Pour moi c’est totalement n’importe quoi mais c’est un avis personnel. ATTENTION : J’ai lu bon nombre d’avis sur ce livre très négatifs : l’auteure ne traduirait pas fidèlement des versets du Coran, dirait n’importe quoi sur le Prophète. A vous de voir si vous voulez le lire ou non ! D’un point de vus d’une personne qui ne connait quasiment rien de la religion musulmane j’ai trouvé que c’est une lecture divertissante et enrichissante.
7

Ingrid Caven – Jean-Jacques Schuhl

V.O : Ingrid Caven

302 pages aux éditions L’Infini

                              ● Synopsis :

Après vingt-cinq ans de silence, Jean-Jacques Schuhl se fait le chantre de la chanteuse Ingrid Caven. Elle fut l’épouse de R. W. Fassbinder et l’égérie d’Yves Saint-Laurent. Avant la célébrité, sur scène puis à écran comme comédienne, elle fut cette gamine de quatre ans qui interpréta des chants de Noël devant Hitler et ses soldats. Jean-Jacques Schuhl, second époux d’Ingrid, rend hommage à sa mystérieuse présence sur scène, « animée, inventée à chaque instant… c’était ça une interprète. Merveilleuse faculté de pouvoir donner ce qu’on ne possède pas ». On croise aussi quelques figures mythiques des années soixante-dix : Bette Davis, Jean-Pierre Rassam, Eustache, et l’on sent le violent parfum d’une nostalgie, celle d’une époque adulée pour ses fastes et folies.

                              ● Mon Avis :

Voilà je viens de finir ce livre – je vais vous avouez que j’ai eu du mal à le boucler et que j’ai été soulagé de l’avoir finit … et il ne fait que 302 pages ! –

Le livre commence sur une description d’une petit fille de 4ans et demi emmené le jour de la Nuit sacrée – Noël pour les Chrétiens – vers un camp de militaire, où elle chantera en Allemand d’une voix merveilleuse. Ce prologue nous donne pas mal d’indication sur le bouquin : tout d’abord la langue : l’allemand, nous savons que la petite fille a une voix sublime et qu’elle va dans un camp de militaire … J’ai pensé au début que la petite fille a été enlevé – oui c’est grotesque mais bon ! – .
7
Au fur et à mesure de ma lecture je découvre Ingrid Caven : le pronom le plus utilisé est elle : Elle marche, elle monte, elle regarde etc, parfois ses paroles sont relatés carrément. Nous découvrons aussi les personnes ayant accompagnés de près ou de loin Ingrid Caven – qui a été chanteuse, actrice Allemande pendant la guerre – il y a le grand couturier Yves Saint Laurent qui est aussi son ami, son ex-mari, son compagnon ainsi que son équipe maquilleurs etc.
Ingrid Caven en court c’est : c’est une histoire déroutante, je n’avais jamais lu de biographie et là je suis troublée. C’est pas comme je l’imaginais on dirais un récit oui, avec beaucoup d’humour noir, de faits etc mais ce n’est pas le style que j’aime. L’écriture est sublime mais trop difficile pour moi, des mots que je ne connaissais même pas ça a été assez dur même en 302 pages.
7
Les plus quand même : La pureté de l’histoire d’Ingrid Caven, elle qui pensait être reniée des Dieux à cause de sa maladie – on lui bandait totalement la peau pour ne pas quelle se gratte, elle dit elle même qu’elle était une momie – mais en contrepartie de sa maladie, elle eu une voix exceptionnelle, on aurait dit que la scène était faite pour elle. Donc une lecture moyennement appréciée, le style de l’auteur ne me convient pas du tout, trop de mots compliqués…
7

L’enfant plume – Janine Teisson

V.O : L’enfant plume

168 pages aux éditions J’ai Lu

                              ● Synopsis :

Elle a pris un ciseau, elle a fait sauter des copeaux de sa chair Puis, avec une gouge elle a raclé ce qui restait, épointé les coudes, décharné les doigts, dégagé les clavicules. Elle a fait d’elle un Giacometti qui s’élance et marche sans répit pour ne pas tomber.  » Quinze ans, trente et un kilos. Elle ne veut plus manger. Elle est devenue anorexique. Il y a mille façons de faire du mal à ceux qui vous aiment, et elle a choisi la meilleure. Cible privilégiée d’une révolte adolescente, témoin impuissant de ce lent, mais inexorable renoncement, sa mère tire de cette aventure un magnifique chef d’oeuvre de tendresse, de compréhension et d’amour.

                              ● Mon Avis :

Mon tout premier livre de Janine Teisson et c’est une petite réussite. J’avais acheter ce bouquin pour mon AID – Activités Inter-Disciplinaires – sur un sujet malheureux : l’anorexie. Ne l’ayant pas utiliser je l’ai mis longtemps de côté et je l’ai ressortis d’un coup !

L’écriture de ce récit : Ecris à la première personne du singulier, mais  » elle  » – sa fille – est bien plus utiliser. C’est comme un genre de jeu de rôle : elle fait si, je fais ça etc. J’ai été conquise par la plume de Mme Teisson : Frappante, mais sous cette dureté apparente, parfois même sous une méchanceté, une brutalité se cache l’amour d’une mère pour sa fille. Je dirais même que ce roman a deux parties : L’une prend plus du 3/4 du livres, l’autre que quelque pages, je m’explique : Il y a le récit de la douleur de sa fille ainsi que ce que la mère cherche à faire pour l’aider et dans cette partie plusieurs sentiments se disputent la vedette : la colère quelle renvoie parfois sur sa fille, le désespoir, l’acceptation de la malade, l’espoir enfin quand sa fille mange plus de 20g de riz, puis encore une fois le désespoir, l’épuisement des désillusions . Cette partie nous fait presque souffrir avec sa mère, nous avons envie de secouer, de secouer la description du corps de cette enfant plume, de lui dire regarde ! Regarde ce que tu fais à tes parents à ta famille.

Dans la dernière partie, dans le dénouement il y a – ENFIN ! – la liberté : sa y est, la petite chenille s’est transformée en papillon, sa y est ! Elle revit enfin, et l’auteure dans ce roman autobiographique, devient même grand mère ! Une fin heureuse j’adore ça.

Que dire de plus ? Dans ce récit Janine Teisson nous livre aussi son passé qui a entravé son présent : le fait que, ses parents ne lui ayant témoigné que très peu d’attention, le toucher dans la famille était tabou voir interdit, elle ne sait pas comment gérer ses démons et ceux de sa fille. Elle est impuissante et elle le sait. Je pense que ça a été aussi un purgatoire pour l’auteure, de se concentrer sur elle, de chercher le pourquoi ? de sa réaction car elle voit bien qu’elle ne fait pas les choses correctement. Un livre à lire, avec des mots magiques, forts, des métaphores à n’en plus finir et je me suis régaler de la tournure de ses phrases.