Les diamants du passé – Nora Roberts

V.O : Remember When

413 pages aux éditions J’ai Lu.

                              ● Synopsis :

Dans la paisible ville d’Angel Gap, tout le monde connaît Laine Tavish et sa boutique d’antiquités, mais personne ne se doute qu’elle est la fille d’un célèbre cambrioleur. Or, un vieil ami de son père débarque à l’improviste. L’homme a juste le temps de lui chuchoter quelques mots sibyllins avant de se faire écraser par une voiture. Accident ou meurtre ? Quand sa maison est mise à sac, quand un séduisant inconnu fait irruption dans sa vie, et quand elle apprend que son père a dérobé plus de vingt millions de dollars, Laine doit se rendre à l’évidence : c’en est fini de sa tranquillité…

                              ● Mon Avis :

Etant un grande romantique, les histoires d’amour m’ont toujours plu, et je ne peux être que servie par Nora Roberts un des auteures phares de ce genre !

Le style de l’auteur : Un style assez standard, fluide et tout de même assez vif. Malgré la romance présente, Nora Roberts sait allié histoire d’amour, suspens et enquête policière. Ici, ce n’est pas une histoire d’amour qui sent la guimauve, l’amour est bien présent mais l’auteur ne s’épanche pas tellement sur le sujet.

Pour les personnages de l’histoire : Aucun n’a vraiment été un coup de coeur, sauf peut-être Eve, l’enquêtrice. Sa façon de traité les affaires avec poigne, le fait quelle ne s’embarrasse pas de la bureaucratie, son tempérament fort à l’extérieur m’a beaucoup rapprochée du personnage. J’aime les femmes fortes.  J’ai bien aimé sinon chacun des autres personnages, ils sont très attachants.

Pour l’histoire : J’ai beaucoup aimé ce livre de Nora Roberts parce que l’histoire est séparée en deux parties : Tout d’abord nous avons l’histoire d’un vol de diamants avec Laine et Max. Ces deux-là fonderont leur famille. Dans la seconde partie : 50 ans après la petite-fille du couple, Samantha, publie un livre sur l’histoire de ces diamants, le rôle qu’à jouer sa famille et le fait qu’un quart de ces diamants n’ont jamais été retrouvé. Et 50 ans après surviennent des meurtres, dans le but de retrouver ces diamants …

Pour résumé : Une agréable surprise de voir la particularité de ce roman. Deux histoire emmêlées à des années d’intervalles. Pourtant à aucun moment on ne perd le fil de l’intrigue. Dans la seconde partie j’ai apprécié que l’histoire ne reste pas centré sur la famille de Laine et de Max, mais que nous suivons la policière Eve – qui d’ailleurs réussira à résoudre cette affaire avec brio -. Pas d’amour gnan-gnan, mais une simple petit histoire, pas de sexe non plus qui peuvent choqué certains … Mais une très jolie histoire avec des personnages simples mais attachants, une intrigue qui tient en haleine jusqu’au bout. Comme quoi, les diamants ont toujours fait tourner la tête des gens …

Plaisirs coupables T1 – Laurell K. Hamilton

V.O : Guilty Pleasures

382 pages aux éditions Milady

                              ● Synopsis :

Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

                              ● Mon Avis :

Comme vous le savez certainement, j’adore la collection Milady. Et voilà – au grand Dam de mon portefeuille – une nouvelle saga commencée il y a quand même un moment, parfaite notamment quand on sort d’un livre un peu moins « action ».

Le style de l’auteur : Nous voilà plonger dans un autre monde ! Généralement les styles des auteurs de chez Milady sont directs, inventifs et teintés d’humour. Laurell K. Hamilton n’échappe pas à la règle ! Un style tranchant, rapide sans toutefois omettre les descriptions des personnages et du décor. En somme, un petit style comme je les aime pour passer un bon moment de détente !

Pour les personnages : J’aime la franchise, l’humour et la force de caractère d’Anita. Malchanceuse – ou pas – son aventure est pleine de rebondissements et d’inattendus, heureusement que notre tueuse de vampires à de la ressource. J’ai trouvé les personnages assez attachants en fait même si ils sont secondaires. Comme dans d’autres sagas sorties, les vampires sont connus des humains – True Blood notamment – mais certains en profitent pour semer la pagaille … Heureusement qu’Anita la guerrière est là !

Pour l’histoire : Anita Blake. Nom de code : L’Exécutrice. Tueuse de vampire, releveuse de mort à ses heures perdues, depuis que les vampires sont officiellement de notre monde Anita a de quoi faire. Surtout s’il s’agit de mauvais vampires seulement là pour enquiquiner.

Pour résumé : Une petite saga comme il faut, de l’intrigue, des péripéties et de l’humour. Une histoire passionnante qui se lit vite et on en redemande même. La petitesse des chapitres est un point positif en plus, on rentre mieux de l’histoire et ils nous permettent de stopper notre lecture à tout moment. Une série pour les fans de créatures surnaturelles aux dents longues de préférences !

Les fleurs du mal – Charles Baudelaire

V.O : Les fleurs du mal

185 pages aux éditions Pocket

                              ● Synopsis :

« Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’inconnu, pour trouver du nouveau ! » Ces vers du « Voyage » éclairent à eux seuls l’entreprise du poète. Esprit vagabond, toujours mobile, Baudelaire explore les dédales de la conscience. Il atteint tantôt à l’extase, tantôt se perd dans les abîmes du péché. À travers ses poèmes, il nous fait partager le drame qui se joue en lui et qui n’est autre que la tragédie humaine. Baudelaire, premier poète moderne, donne à la poésie sa véritable dimension : exprimer, par-delà les mots, ce vertige absolu qui s’empare de l’âme. Tout chez lui, en lui affirme la nécessité de la souffrance, la fatalité du péché. Tout traduit en lui une âme profondément troublée mais charitable. Baudelaire fait des Fleurs du Mal un immense poème de la vie et du monde.

                              ● Mon Avis :

Je me vois très mal « critiquer » et disséquer de la poésie. N’ayant une expérience que quasi nulle de ce domaine et en plus la poésie est pour moi un genre littéraire à part, un peu comme les témoignages. Comment parvenir à donner ma version d’un texte rempli d’image, de ressenti que seul l’auteur capte ? Je vais tout de même essayer … Soyez indulgent cher lecteur.

Ici pas de personnage, pas d’histoire, je donne juste mon point de vue global sur une oeuvre … Aller je me lance. D’emblée, le titre nous donne la couleur : les choses les plus banales peuvent être maléfique. Le titre Les fleurs du mal connaissent des versions différentes : paradoxe entre la beauté de la fleur et le « mal » etc. Mais j’aime m’en tenir à la mienne ;p. Le recueil de Baudelaire est empli de souffrance, de détresse. Il est allé chercher jusqu’au plus profond de nous, pour en ressortir du néfaste et du noir. Pour moi cet auteur n’ai ni malade mental ni porté sur le satanisme. C’est juste une personne qui a été souvent déprimée, et qui puise dans la part noire de l’humanité pour ses oeuvres. L’auteur étant un grand voyageur et explorateur de la vie, cela se ressent dans ses poèmes. J’ai étudié la partie Spleen et Idéal que j’ai bien aimé, beaucoup de poèmes du spleen – mélancolie – mais tout de même aussi de l’idéal de la femme, avec de la légèreté, du bonheur et des couleurs. Le poème qui m’a le plus marquée est l’Horloge, terrifiant à la première lecture mais terriblement vrai quand on creuse un peu. Après la poésie c’est chacun ses goûts.

L’Élégance du hérisson – Muriel Barbery

V.O : L’élégance du hérisson

359 pages aux éditions Gallimard

                              ● Synopsis :

  » Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. « 

                              ● Mon Avis :

Lu il y a deux ans, je garde un avis assez net de ce livre qui m’a énormément plu mais dont parfois le vocabulaire est assez difficile. A voir les avis sur le Net, soit on aime soit on déteste un peu comme Marguerite Duras.

Le style de l’auteur : Rien qu’avec le résumé, on peut voir que le style de Muriel Barbery est rempli d’émotions mais surtout son style est drôle. Entre auto-dérision, bouleversement de ce que nous pensons être les concierges et le destin qui va mêler Paloma et Renée, L’Élégance du hérisson est un livre à part. J’ai totalement adoré le style de l’auteur, l’ambiance du livre et surtout Renée, la concierge.

Pour les personnages : Renée je l’ai adoré. Un puits un science, une véritable encyclopédie, parfois même on peut s’y perdre. Une femme qui cache bien son jeu et qui mériterait mieux que son rôle de concierge. Cette femme bouleverse aussi la perception que nous nous faisons de cet emploi – un peu stéréotypé et carrément grotesque j’y convient – : une concierge c’est débile, parce que pour être concierge faut pas être sorti de St-Cyr comme on dirait dans le sud. Et bien non ! Renée est très intelligente. D’ailleurs elle se fera une amie, Paloma une petite fille surprenante qui se sent incomprise par les adulte. Intellectuellement supérieure à la moyenne, elles parleront énormément. Les deux femmes que tout éloigne mais que tout rapproche analysent les comportements des gens qui les entourent avec cynisme mais vérité. Des personnages creusés, modelés avec beaucoup d’attention.

Pour résumé : Wahou. J’ai énormément aimé. Avec un style d’écriture adéquat, à la fois autoritaire et parfaitement cynique, l’auteur nous emmène dans la vie d’une concierge, une vie pas si monotone que cela. Beaucoup de réflexion, et comme je le disais d’analyse.  J’ai été un peu déçue de quitter à la fin du roman ces personnages auxquels je me suis attachée, et la fin tragique n’arrange rien. La nature garde tout les droits.

Le Mec de la tombe d’à côté – Katarina Mazetti

V.O : Grabben i graven bredvid

253 pages aux éditions Babel

                              ● Synopsis :

Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

                              ● Mon Avis :

L’un des rares prêt que j’ai effectué dans le CDI de mon lycée. Il me faisait de l’oeil depuis un moment à la FNAC … Et puis le résultat n’est pas si mal pour ce livre non ? J’ai bien aimé.

Pour le style de l’auteur : Un style moins plat que prévus. L’auteure mélange avec dextérité tantôt l’émotion et tantôt l’amusement, le drôle. De plus voir une relation évoluée entre deux personnages, connaître leurs ressentis en dit long sur la manière dont l’auteur voit les choses.

Pour les personnages : Quel couple atypique ! Un lieu singulier pour une rencontre entre Désirée et Benny, des caractères opposés … Un cocktail de folie pour avoir des rebondissements. Leurs centres d’intérêts sont différents et pourtant … Des choses plus fortes, des émotions extrêmes ressortent de ce bouquin. L’amour ou plutôt la passion dévastatrice des premiers instants avec l’autre – et qui pour certains couples dure une éternité – sont décrites dans ces pages.

Pour résumé : Un bon petit bouquin, tendre, touchant et même drôle, pourtant les personnages sont pour ma part trop butés, trop têtus. Un autre point positif : pas d’ennuie avec ce livre. Second point positif : savoir alternativement le point de vue de Benny et de Désirée, cela permet au lecteur une anticipation pour l’histoire, et aussi d’avoir la sensation d’être plus intime avec le personnage comme si un vieil ami venez et nous vider son sac. Ce qui nous amène à nous dire, et si c’était moi, l’un des deux électrons libres que la vie rapprochera ? On rêve du grand amour évidemment.

Tout pour être heureuse – Maria Beaumont

V.O : Tout pour être heureuse ?

404 pages aux éditions Piment

                              ● Synopsis :

Dans la veine de Jennifer Weiner et de Marian Keyes, une comédie chaleureuse et émouvante sur une mère de famille au bord de la crise de nerfs et qui a bien du mal à consommer avec modération.

                              ● Mon Avis :

Un roman mélangeant Chick-Lit et humoristique. Un avis assez mitigé aussi …

Pour le style de l’auteur : Ce livre étant classé principalement sous le signe de l’humour je m’attendais à rire souvent. Peut être que le style plat, standard n’a rien fait pour. Une histoire qui se suit et se lit sans rien de particulier dans le style de l’auteur pour mettre en avant ses personnages. Une histoire qui emmène le lecteur du début à la fin du livre sans apporter grand chose au niveau des émotions.

Pour les personnages : La CATASTROPHE ! Aucune accroche. Fran, le personnage précurseur m’a plus énervé qu’autre chose. Sans cesse en train de pleurnicher, de se fixer des objectifs quelle ne tient jamais et remet la faute sur son envie d’être avec ses enfants pour se revaloriser. Une mère de famille qui se prend des remarques en pleine figure et qui ne réagit pas, une mère sans conviction qui se laisse abattre pour un rien. Je veux bien qu’un personnage puisse manquer de confiance en soi mais tout au long des 404 pages ça en devient plus que lourd. Pour les autres personnages : Pas trop de risques non plus pour les amies de Fran, Sureya et Summer. Pas trop de frivolités, des amitiés qui empestent la guimauve et le  » pour toujours  » trop cliché à mon goût. Un réel dommage …

En résumé : Encore un ChickLit/Humoristique décevant … Un cruel manque d’humour dans ce roman malgré quelques passages qui arrachent de force un sourire. Des personnages trop banals voir carrément énervant, heureusement que la trahison de Richard va amené un peu de piquant et surtout faire sortir les épines de Fran ! Sinon c’est plat. Une intrigue sans réel but, mais le bouquin finit par une note assez positive, après 404 pages, l’auteur laisse imaginer aux lecteurs que Fran retrouve un emploi et surtout une vie stable. Néanmoins, Maria Beaumont met en avant un sujet assez tabou dans les familles : la dépression postnatale. Les personnages mettent le doigt dessus et ne taisent pas ce fait qui gâche des familles entières. Pas de tabou, Sureya et Summer sans détour n’hésitent pas à demander : ce n’est pas à cause de ça ? L’un des seuls point positifs de ce bouquin…

Un sac de billes – Joseph Joffo

V.O : Un sac de billes

253 pages aux éditions Le Livre de Poche

                              ● Synopsis :

Traduit en 18 langues  » Un sac de billes « , livre d’une exceptionnelle qualité, est un des plus grands succès de librairie de ces dix dernières années.

Un très beau livre, émouvant et fort… Alphonse Boudard.

Ce livre qui est celui de la peur, de l’angoisse, de la souffrance, aurait pu être aussi le livre de la haine, mais il est, en fin de compte, un cri d’espoir et d’amour. Bernard Clavel.

Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l’expérience, l’émotion, la gaieté, la douleur enfantine.

                              ● Mon Avis :

Autant le dire tout de suite. Je viens tout juste de terminer ce livre et … Je l’ai adoré comme je n’ai jamais adoré un livre témoignage sur la guerre de 39-45. Mais ne brûlons pas les étapes, tout d’abord le style de l’auteur.

Le style de l’auteur : Comment juger pour ainsi dire le vécus d’une personne ? De plus couchée sur papier avec des yeux d’enfant. Néanmoins je peux dire une chose : l’écriture est sublime. Tantôt douce, drôle et tendre, tantôt la peur et l’angoisse l’imprègne comme une mauvaise odeur. Avec son grand frère Maurice, Jo, Jojo ou Joseph – comme vous le sentez ! – va parcourir la France et nous décrire paysages, personnes et nous donner son ressentis. Tout cela est fait à la manière des enfants : on ne décrit et ne dis que l’essentiel ce qui permet à nous lecteur, de ne pas nous perdre dans ce récit.

Au niveau de l’histoire : La Der des Der arrive. Hitler envahit la France avec la collaboration de Pétain. L’étau commence à se refermer autour des Juifs, qui seront forcé de s’exiler de se cacher. Ce fut le cas pour Joseph Joffo. Avec son grand frère, ils quittent la capitale et va commencer une grande cavalcade à travers la France où Jo perdra son enfance …

Pour les personnages : Descriptions parfaites. A travers ce que nous dit l’auteur et tout ce qui n’est pas dit, nous avons les portrait exacts de la famille Joffo, une famille extrêmement soudée. Le père, coiffeur, amoureux de la France mais trahit par son propre pays qui ne lui offre pas la sécurité et la liberté, sera contraint de séparer sa famille afin d’avoir plus de chances de s’en sortir.  La mère et les grands frères, ne laisseront jamais tomber et se serreront les coudes même en pleine pénurie. Une famille comme on en rêve.

Pour résumé : – Sa risque d’être un peu plus long tout compte fait ! – Une histoire merveilleuse à sa manière. Une histoire merveilleuse d’avoir une famille soudée qui brave les dangers pour mettre les enfants à l’abris. Une histoire merveilleuse de voir que même si le régime politique en place accepte Hitler, il reste quand même des gens prêts à risquer leurs vies pour que des personnes sous prétexte quelles sont Juives ne soient pas déportées. Une histoire merveilleuse de voir un gamin de 10 ans émerveillé par la mer, le sable, la montagne et le sud de la France et de voir à quel point les enfants sont débrouillards. Avec un brin de chance et beaucoup de complicité, Joseph Joffo a signé le livre qui m’a le plus touché de cette période. Cela nous rappelle que personne n’est à l’abris et surtout qu’il faut éviter les guerres, au moins pour que les enfants profitent de leurs enfances et surtout restent des enfants.

La nuit de l’Amandier – Françoise Bourdon

V.O : La nuit de l’amandier

362 pages aux éditions France Loisirs

                              ● Synopsis :

 Haute Provence, 1890. Anna, jeune amandière, se croyait promise à Martin, héritier d’un riche producteur aptésien de fruits confits. Mais, sans explication, celui-ci épouse une fille de notables. Seule sa passion pour les amandiers donne désormais un sens à la vie d’Anna.

Lorsqu’elle rencontre Armand, pâtissier amoureux des traditions provençales, la jeune femme réalise un vieux rêve et fabrique le meilleur des nougats. Elle croit avoir retrouvé le bonheur. Mais la guerre et une lettre de Martin bouleverse sa vie de femme, de mère, d’épouse…

                              ● Mon Avis :

Après avoir repoussé la lecture de ce livre, je me suis rendu compte en le commençant qu’en fait la littérature du terroir a son charme. Pas des descriptions tellement longues des paysages de Provence, mais un roman où se mêle Histoire et odeurs du sud-est.

Le style de l’auteur : J’avais déjà lu un bouquin de Françoise Bourdon mais La nuit de l’Amandier et celui qui m’a le plus enchanté. L’auteur a un style fluide passant aisément d’une romance aux descriptions des cultures du sud ou encore en décrivant les passages les plus noirs de l’Histoire. Pour tous les amoureux du soleil et des régions sud de la France, ce livre est parfait !

Au niveau de l’histoire : J’ai trouvé que ce livre ce découpait en 2 grandes parties imbriquées. Tout d’abord pour suivons la vie d’Anna la jeune amandière de son enfance avec ses utopies à sa vie de femme et de mère. Dans la seconde partie nous avons Philippine, petite-fille d’Anna et pour elle aussi nous suivons sa vie d’enfant puis de femme et de mère. Dès les premières pages nous avons un style d’écriture tendre. Les personnages que nous y découvrons sont très attachés à leur terre et surtout à leur famille. Pas de drame dès les première pages, juste une famille de paysan heureux d’être ensemble. Pas de narration à la première personne, le lecteur est spectateur des évènements graves, tristes, joyeux de ce bouquin mais cela n’empêche pas l’attachement à certains personnages.

Pour les personnages : Une palette intéressante de personnages avec des tempérament différents. Les femmes du sud sont réputées pour leurs caractères et celui d’Anna de Brune ou encore de Philippine ne dérogent pas à la règle. Fonceuse, rêveuse et ambitieuse chacune mènera sa vie comme elle l’ont décidé et surtout avec passion. Le rappel des traditions ancestrales – pas forcément les meilleures qui soient … – sont aussi présentes dans ce bouquin : un mariage  » faux  » pour sauver l’honneur d’une famille, les parents qui décident du destin de leurs enfants, l’horreur de devenir une enfant-mère … Toutes ces règles qui détruiront des couples, des familles. Dommage que la famille Bonnafé soit si stéréotypée : un père dictateur, une mère qui n’a pas son mot à dire … Et généralement des enfants rebelles.

Pour résumé : La nuit de l’Amandier est un très bon roman. Les personnages qui se succèdent sont attachants et j’ai été ravie de voir que les mauvaises traditions sont mises de côté pour que les gens choisissent ce qu’ils ont envie de faire de leurs vies. L’émotion est au rendez-vous surtout lors de la seconde guerre mondiale, la tristesse et l’épuisement sont presque palpable, l’auteure reste fidèle à l’Histoire. Je note aussi pour l’édition France Loisirs une grosse police d’écriture, pas comme dans certaine police où il faut prendre la loupe pour arriver à y voir quelque chose.

Jeux de glace – Agatha Christie

V.O : They Do It with Mirrors

218 pages aux éditions Masque

                              ● Synopsis :

 Le sort de Carrie-Louise inspire de vagues inquiétudes à son entourage.
A sa sœur Ruth, d’abord, et à son fils. Et aussi à son troisième mari, Lewis Serrocold. En effet, Carrie-Louise a une fille et en a adopté une autre, et a été mariée trois fois avec des hommes eux-mêmes divorcés – ce qui fait toute une tribu de beaux-fils, de belles-filles et de petits-enfants… Tout ce beau monde vit dans un institut pour jeunes délinquants. Une maison de fous, dit l’infirmière qui soigne Carrie-Louise avec dévouement.
Car Carrie-Louise souffre d’une étrange maladie qui présente quelques analogies avec un empoisonnement à l’arsenic. Le drame finira par éclater. Mais la victime n’est pas celle qu’on pense…

                              ● Mon Avis :

Maintenant en vacance, mes chroniques reprennent ! Voilà le livre que j’ai finis il y a une heure, encore un petit policier d’un auteur comme je les aimes.

Le style de l’auteur : Toujours très bien ficelée, les enquêtes que mène les personnages d’Agatha Christie tiennent leurs promesses. Un mélange de mystère et de curiosité sont omniprésents dans ce bouquin. En effet, la première partie du livre plante le décor : lieux, personnages, LE crime, le déroulement de l’enquête … Malgré une histoire assez prenante, le nombre important de personnage m’a emmêlé les pinceaux …

Au niveau de l’histoire : Mrs Ruth s’inquiète pour sa soeur. Elle demande à Mrs Marple, amie très ancienne d’aller dans l’institut et d’y donner son avis, ses inquiétudes sont-elles fondées ? Une fois là-bas les crimes s’enchaînent. Mrs Marple mène son enquête …

Pour les personnages : Voilà le point noir de ce policier. Trop de personnages, même si les principaux sont reconnaissables aux traits de caractères présents dans ce bouquin, je me suis facilement emmêlée. J’aurais aimé un caractère moins stéréotypé des policiers, à savoir un peu plus d’investissement dans l’enquête.

Pour résumé : Un coupable toujours si difficile à trouver ! Agatha Christie régale nos yeux et notre imagination, le coupable j’ai été incapable de le trouver avant ni la machination qui était derrière tout cela ! Sinon comme je l’ai dit trop de personnage, et peut être un manque d’originalité dans la manière d’écrire de l’auteure, l’agencement des histoires est quasiment toujours la même …

A la folie – Pascal Marmet

V.O : A la folie

175 pages aux éditions France-Empire

                              ● Synopsis :

Armée d’une bonne dose d’insolence et avec l’impertinence de ses vingt ans, Joanna force la porte d’un prestigieux groupe de presse et, grâce à son audace, se fait embaucher par la directrice d’un célèbre magazine féminin.
Alors que sa destinée semble s’améliorer, son passé trouble la rattrape sous la forme d’un journal intime dont elle hérite d’une parfaite inconnue. Ce cahier va placer sur son chemin Pascal Langle, un propriétaire de théâtre rongé par la tristesse. Lui aussi reçoit un des onze cahiers de sa compagne décédée dans ses bras il y a dix ans. A leur insu, un manipulateur usé par la folle dirige dans l’ombre un odieux projet.

                              ● Mon Avis :

Après une absence me voilà de retour ! Avec cette fois-ci un thriller de Pascal Marmet. Voilà encore une fois une très bonne surprise, un mélange d’émotion et de folie meurtrière.

Je tiens tout d’abord à remercier Pascal Marmet de m’avoir fait confiance et de m’avoir envoyé son thriller que j’ai énormément aimé.

Le style de l’auteur est très important dans un thriller. Il faut tenir en haleine le lecteur, savoir mêler personnages avec l’intrigue tout en restant un livre passionnant, ce que l’auteur a très bien réussis ici ! Un style fluide ce qui est très important avec toutes les courses poursuites à travers Paris que nous offre A la folie. De plus, le genre romantique ici s’intègre à la perfection. Le style de l’auteur a aussi quelque chose en plus, par le fait de phrases courtes il donne véritablement vie à l’histoire de ce livre.

Au niveau de l’histoire : Pascal Langle a perdu tragiquement sa femme. Quand un notaire l’appel pour récupérer l’un des onze cahier que sa femme a laissé derrière elle, il se retrouve mêlé malgré lui à des abominations, commencées il y a plus de 20 ans.

Pour les personnages : Ce qui est surprenant dans ce roman c’est la diversité des personnages mais pourtant leur adaptation parfaite à l’histoire. J’ai adoré Pascal. Dans la première partie du livre nous le découvrons en profondeur, nous décryptons sa douleur d’avoir perdu sa femme. Ce moment m’a très ému et j’ai même du arrêter quelque temps ma lecture pour raisons personnelles. C’est un personnage à l’apparence forte mais qui de l’intérieur est dévasté. La mort de Ludmilla lui a fait perdre le goût de la vie, et l’achat du théâtre dans le sud de la France est un cadeau à elle. Il y a aussi Joanna, Marie-Ange et Clémence, 3 personnalités différentes, 3 femmes différentes et pourtant un passé en commun.

Pour résumé : Ce mélange de courses-poursuites, d’émotion et de folie scientifique nous transporte à travers Paris et le sud de la France avec force. Un périple passionnant et surtout une fin tout à fait inattendu. La force de ce thriller est justement de mélanger des genres de lectures, où chaque passage à de l’importance et nous permettent de reconstituer le puzzle de la vie des personnages. Des personnages plus vrais que nature, une intrigue originale où folie et passion se confondent. Les thèmes principaux qui sont la manipulation génétique ainsi que la folie nous conduisent dans un dédale de faits et d’horreur. Un livre tout à fait excellent, une plume parfaite, Pascal Marmet signe ici un superbe thriller romantique.