Parvana – Une enfance en Afghanistan – Deborah Ellis

V.O : Parvana, une enfance en Afghanistan

184 pages aux éditions Le Livre de Poche

                              ● Synopsis :

Parvana a onze ans et n’a jamais connu son pays autrement qu’en guerre. Une guerre de cauchemar, qui interdit aux femmes de sortir non voilées et sans l’escorte d’un homme, père ou mari. Assez grande pour être soumise a ces interdits, Parvana doit pourtant trouver une façon de les contourner. Car depuis que les taliban – groupe religieux extrémiste qui contrôle le pays – ont emprisonne son père, c’est sur elle seule que repose la survie de la famille…

                              ● Mon Avis :

Voilà un petit moment que ce livre me faisait de l’oeil dans ma PAL et voilà il est lu. J’ai passé un agréable moment dans ce pays si inconnu, à découvrir une famille et surtout découvrir une autre culture.Ce livre est aussi enrichissant au niveau de ce qui se passe en ce moment même dans ce pays. Fait pour la jeunesse, il permet de changer les mentalités et d’agir en faveur de l’Afghanistan et de son peuple.

Le style de l’auteur : Pour un roman jeunesse, pas la peine de sortir de grandes phrases. Un récit simple, des actions qui se succèdent et une anecdote pour les enfants. Pas de style particuliers, un livre qui se lit.

Pour l’histoire : Afghanistan. Invasion des talibans qui font régner la terreur avec de nouvelles lois notamment sur les droits des femmes, les restriction. Un pays où les libertés sont bannies. Une famille assez riche se voit contraintes à cause des bombardement de changer de maisons quasi quotidiennement et doivent se contenter de pièces de plus en plus petites. Le travail manque, la nourriture et l’eau manque, jusqu’au jour où le père de Parvana, seule personne en droit de travailler pour nourrir sa famille est arrêté par les talibans…

Pour les personnages : Nous voyons directement que la famille de Parvana est soudée. Tour à tour, chaque personnage aura sa minute de gloire pour une action déterminante du récit. Parvana, la fille mis en avant dans ce bouquin à une grande soeur et deux petits frères et soeurs. C’est une jeune fille déterminée avec beaucoup de courage et un peu rêveuse. L’entrée des talibans dans son pays a été faite avant sa naissance, elle n’a donc connue que cette peur, cette dégradation. Parvana trouvera la force pour subvenir aux besoins élémentaires de sa famille en prenant l’exemple de son paternel. Comme on dit l’espoir fait vivre !

Pour résumé : Un bon voyage dans un autre pays, une autre culture. Nous découvrons la condition des familles sous un régime qu’ils n’ont pas choisis. Nous voyons aussi les conditions des femmes : Mises à l’écart ne pouvant pas exercer de métiers, elles sont mises de côté au profit des hommes. Néanmoins le peuple d’Afghanistan ne se laisse pas avoir si facilement. Nous verrons la rébellion pacifiste, les écoles clandestines qui s’ouvrent mais la peur toujours présente. Un livre qui, à voir les conditions de vie de ces personnes, nous fait réfléchir. La fin reste un poil mystérieuse ce qui laisse au lecteur le soin d’imaginer à sa sauce la suite. Un bon petit moment de détente malgré un bouquin plus pour les jeunes ados !

La pluie, avant qu’elle tombe – Jonathan Coe

V.O : The rain before it falls

267 pages aux éditions Folio

                              ● Synopsis :

Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S’appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd’hui, l’histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l’enfance perdue et quelques lieux magiques. Et de son récit douloureux et intense naît une question, lancinante : y a-t-il une logique qui préside à ces existences ? Tout Jonathan Coe est là : la virtuosité de la construction, le don d’inscrire l’intime dans l’Histoire, l’obsession des coïncidences et des échos qui font osciller nos vies entre hasard et destin. Et s’il délaisse cette fois le masque de la comédie, il nous offre du même coup son roman le plus grave, le plus poignant, le plus abouti.

                              ● Mon Avis :

Mon premier de Jonathan Coe, j’avais pas mal entendu parler de cet auteur et je voulais me faire ma propre opinion. La pluie, avant qu’elle tombe n’est pas un coup de coeur, mais un petit roman sympathique, plein d’émotions.

Le style de l’auteur : Jonathan Coe en mettant sur papier 3 générations de femmes, 3 destins nous offre un style minutieux, où les descriptions faites nous paraissent surréalistes mais parfois assez barbantes, en même temps les descriptions des photos sont pour une personne aveugle donc chaque détail décrit est assez futile pour quelqu’un qui n’a pas ce handicap. Il y a une grande fluidité entre ces histoires de familles, ces lieux et ces images. En somme, c’est la décalcomanie d’une famille, ses histoires secrètes, ses membres parfois durs.

Pour l’histoire : Rosamond est décédée. Elle lègue à sa nièce Gill le devoir de transmettre des cassettes enregistrées à une lointaine cousine aperçue que de rares fois : Imogen. Ces cassettes lui raconteront la véritable histoire de ses gènes, des personnes qui l’ont accompagnées et … de ce qu’elle aurait du être.

Pour les personnages : Comment ne pas adorer Rosamond ? C’est d’ailleurs la narratrice et l’un des personnages principaux. On ne lit pas un livre, on entend cette dame racontait l’histoire d’une famille, les déchirement, les enfants que les uns ne méritait pas, l’injustice, mais Imogen l’enfant qu’on devait avoir pour que la boucle de la famille soit bouclée. Nous voyons une famille oui mais qui n’est pas soudée, à cause de la guerre, des déceptions amoureuses, des rancoeurs etc … Les femmes sont les plus touchées et sont le centre du récit de Rosamond.

Pour résumé : C’est formidable de voir ce qu’une photo peut dégager, de voir les souvenirs sur des mois, des années reviennent à la vue d’une seule photo. Toutes les vies qui ont touchées Rosamond sont passionnantes, quelles aient influencé en bien ou en mal. Je n’ai pas eu envie de sortir les mouchoirs, c’est une lecture parfois triste, parfois joyeuse mais surtout émouvante. Un nouvel auteur de découvert, je compte bien lire d’autres bouquins de Jonathan Coe !

Nell T1 – Nora Roberts

V.O : Dance upon the air

349 pages aux éditions J’ai Lu

                              ● Synopsis :

En 1692, trois sorcières précipitent dans la mer une parcelle de terre arrachée au continent… Ainsi naquit, selon la légende, l’île des Trois Soeurs. C’est là que se réfugie Nell, trois siècles plus tard. Elle a changé d’identité, coupé et teint ses cheveux. Dans ce coin perdu du Massachussetts, jamais son horrible mari ne la retrouvera. Elle va pouvoir enfin vivre en paix. Mais Nell ignore que son destin est tracé. Pourquoi se sent-elle si proche de Mia la rousse et de Ripley, la soeur de Zach, le séduisant shérif qui pourrait lui faire croire que l’amour existe toujours ? Nell, Mia, Ripley : trois femmes qui vont s’unir pour chasser à tout jamais les ombres du passé et briser la malédiction qui pèse sur l’île des Trois Soeurs.

                              ● Mon Avis :

Acheté par hasard, malheureusement pour moi cela signifie le commencement d’une nouvelle saga… Tant pis ! Je me lance dans l’histoire de Nell, une fugitive.

Pour le style de l’auteur : J’avais plus l’habitude avec Nora Roberts à de la passion tout le long du bouquin. Bien que celle-ci ne soit pas aussi présente que d’habitude, le style de l’auteur est fluide, aérien. Pas d’autres style particuliers à mon sens … Nous suivons Nell dans sa « nouvelle » vie essayant d’oublier l’ancienne.

Pour l’histoire : Nell est nouvelle sur l’île des Trois Soeurs. Nouvelle vie, nouvelle identité loin de la vie mondaine et surtout loin de son mari qui la croit morte. Elle se sent de suite proche de deux autres femmes : Mia la rousse et Ripley la policière. Mais le passé la rattrape.

Pour les personnages : Ripley même si elle n’est pas le personnage principal dans ce bouquin est celle avec laquelle je me suis le plus identifiée. Elle a un fort caractère, elle protège sa famille et surtout elle est terre-à-terre. Les autres personnages ont pour moi sonner trop creux, manque d’approfondissement, manque de « bons » dialogues … Tout cela est un peu trop juste.

Pour résumé : Heureusement que ce bouquin se lit ultra facilement. Tout est plat, même si l’intrigue à la base – mélange de fantastique et de romance – était bien trouvée. Les pouvoirs magiques mis en avant dans ce bouquin sont trop gros pour le lecteur. Nell y croit tout de suite et ne part pas épouvantée comme la plupart des gens. La romance est gagnée d’avance, je n’ai pas trouvé le plaisir de tourner les pages car on pouvait presque devinait la suite de l’histoire. Un tome assez moyen et comme je n’ai pas l’habitude d’abandonner des séries, je vais devoir me coltiner les deux autres tomes. Espérons qu’ils relèvent un peu ce tome 1 très moyen.

Jeux nocturnes T6 – Sherrilyn Kenyon

V.O : Night Play

315 pages aux éditions J’ai Lu

                              ● Synopsis :

Mi-homme mi-loup doté d’une force herculéenne, Vane Kattalakis, de la race des Katagarias, n’a pas su protéger sa sœur Anya, tuée par les Démons, ni son frère Fang, aujourd’hui entre la vie et la mort. Vane se sent terriblement seul lorsqu’il pénètre dans cette petite boutique de La Nouvelle-Orléans, sans savoir qu’il va tomber amoureux de la ravissante propriétaire. Bride McTierney est si désirable… Une vraie déesse ! Et quand elle lui demande de lui faire l’amour, Vane sent les pulsions les plus primitives se déchaîner en lui. Un loup-garou ne doit pas s’unir à une humaine, pourtant il sait déjà que cette femme à la douceur dangereuse lui est destinée et que, sans elle, il n’a aucune chance de vaincre la malédiction qui s’acharne contre lui.

                              ● Mon Avis :

Avec le BAC qui approche, je n’ai plus trop le temps pour mes chroniques, mais je lis encore et toujours ! Impossible de m’en passer vous le savez bien. Alors je suis de plus en plus tentée en ce moment par des lectures pas trop prises de tête, c’est donc pour cela que je lis Germinal de Zola évidemment. Je suis totalement illogique. Bref, nous revoilà plongé dans le monde du Cercle des Immortels, nos beaux monstres à la carrure d’athlète et chez qui les sentiments humains se développent dangereusement.

Pour le style de l’auteur : Haaa j’adore ! Toujours aussi bon. Ici le style est un peu plus sombre que les tomes précédent avec la plongée dans le monde des loups-garous dont nous avons eu un avant goût dans les tomes précédent. La manière de mettre en avant des personnages torturés pour qu’ils deviennent aussi doux que des agneaux – ou presque ! – est un véritable repos pour le lecteur. Un moment de détente où les cerveaux principalement féminin se régaleront de passion ! J’adore cette saga !

Pour l’histoire : Nous entrons en territoire inconnu ! Ce tome débute dans une action tout ce qu’il y a de moins sexy, de moins beau au monde : une bagarre, pire, une tentative de meurtre sur deux loups-garous. Malheureusement Fang le frère de Vane ne va pas connaître un aussi bon sort que celui de Vane … Perdu, seul, il tombera par hasard sur la belle Bride aux courbes généreuses. Et la passion commence … Le plus de cette histoire : Finit, nos beaux suceurs de sang ! Place au sang chaud des loups-garous. Nous découvrons dans ce tome l’histoire, les moeurs plus en profondeur de ces créatures si peu connues. Entre sexe bestial, brutalité, rivalité féroce nous voilà servis ! Connaître plus l’histoire de la famille de Vane, comprendre pourquoi il ne s’attend pas au bonheur est assez brutal mais nécessaire. Enfin nous entrons dans le vif de la légende : les Katagarias et les Arcadiens ! Frappés par une malédiction, ce sont le yin et le yang d’une même espèce. Condamnés à se faire la guerre jusqu’à la fin des temps, les uns naissent animaux quand les autres naissent humains. Encore une fois, j’adore !

Pour les personnages : Vane a été rejeté de sa tribu, de sa meute. Un véritable héros, fort mais tendre, ne cherchant que l’amour d’une femelle au départ car les humaines ne sont pas compatibles aux loups-garous, à cause entre autre de leur bestialité. Bride elle, vient de se faire jeter par son fiancé, elle ne serait pas assez présentable pour la stature de celui-ci. C’est alors qu’elle tombe sur Vane, un homme aussi beau que dangereux.

Pour résumé : Encore et toujours que de l’amour ! J’adore cette saga. Un véritable changement et surtout un véritable tournant dans les mentalités de ce siècle : les femmes rondes. Pour une fois l’héroïne ne fait pas du 34, elle est ronde et désirable. Comme quoi … Sa redonne des couleurs à toutes les femmes dans ce cas ! Une alchimie, une intrigue, un style léger les personnages drôle et amoureux … Un formidable sorbet de feu pour les sens. a consommé sans modération !

Les démons de Kyrian T2 – Sherrilyn Kenyon

V.O : Night Pleasures

314 pages aux éditions J’ai Lu

                              ● Synopsis :

Les dieux ont donné au prince Kyrian de Thrace beauté, force et goût du plaisir. Suite à une trahison, celui qui aurait pu dominer le monde est devenu le Maître des Ténèbres. Selon la légende, seul l’amour d’une femme pourra le ramener à la lumière… Assez ! Amanda en a plus qu’assez de sa famille d’hurluberlus. Enfin, de sa mère et de ses sueurs. Bien sûr, elle les adore, mais elle a plus d’affinités avec son père. Il ne parle pas aux esprits, lui, il n’est pas télépathe, il ne chasse pas les vampires pour se distraire… Amanda est comme lui : rationnelle. Elle veut l’être et mener une vie normale. Mais quand on vous kidnappe, qu’on vous assomme, qu’on vous enferme et que vous reprenez conscience enchaînée à un guerrier blond vêtu de cuir, aux muscles d’acier et aux yeux couleur d’orage, allez donc le renvoyer dans son monde parallèle !

                              ● Mon Avis :

Et voici le second tome de la célèbre saga du Cercle des Immortels ! J’adore. Pas une lecture ultra philosophique, mais une détente où l’amour, le sexe, la passion et le combat coexistent.

Pour le style de l’auteur : Très très simple ! Toute lecture détente digne de son nom possède un style très simple, facile à suivre sans ce perdre avec les noms et les lieux. Les actions décritent par Sherrilyn Kenyon sont aussi simple, faciles à suivre. J’ai un petit faible pour les sagas, qui rappellent les personnages antérieurs et ça ne manque pas ici !

Pour l’histoire : Rencontre inattendu entre Amanda et Kyrian, Chasseur de la Nuit. Lui ne pense qu’à s’accomplir de sa tâche, elle à tenter de se relever d’une histoire. Mais ils vont se lier évidemment …

Pour les personnages : Enfin ! Nous rentrons dans le vif du sujet : Les Chasseurs de la nuit. Nous apprenons enfin qui ils sont, et nous avons déjà un avant goût des prochains personnages dans d’autres tomes tel que Talon. L’histoire et le monde mis en place par l’auteur commence à se former. Toujours aussi charismatique, charmant, beau à se damner, Kyrian incarne lui aussi la virilité masculine puissance 1000. Et on aime ça !

Pour résumé : J’ai vus pas mal d’avis négatifs sur les personnages creux, le sexe trop présent, les stéréotypes présents dans ce bouquins. Oui d’accord, il y a tout cela, mais alors qu’est-ce qu’un livre de détente ? Je trouve leurs histoires intéressantes à tous ces personnages, avec leurs histoires et la mythologie. On ne s’attache pas trop au personnage, nous les voyons aimer, combattre. J’ai aimé que ce tome soit plus sombre et un peu plus complexe que le premier. Kyrian y combat plus, l’intrigue est aussi présente si ce n’est plus que l’amour. Bref, j’ai beaucoup aimé !

– Avis sur le tome 1 ici

Et le jour pour eux sera comme la nuit – Ariane Bois

V.O : Et le jour pour eux sera comme la nuit

123 pages aux éditions J’ai Lu

                              ● Synopsis :

Pourquoi un jeune homme, qui – pense-t-on – a tout pour lui, met-il brutalement fin à ses jours ? Un père, une mère, une grande soeur et un petit frère cherchent à répondre à cette question déchirante : comment vivre sans Denis ? On ne sait rien de la mort, sauf qu’elle change des vies.

                              ● Mon Avis :

Voilà voilà, encore un livre que je viens de terminer ce matin … Pas de coup de coeur ! Un avis assez mitigé par contre je m’attendais à plus.

Le style de l’auteur : Un peu à part, l’auteur dans ce bouquin alterne le point de vue des différents personnages : Diana, Pierre, Laura et Alexandre. Un sujet assez douloureux et tabou comme il est bien dit dans ce livre, le suicide. Malheureusement c’est justement au niveau du style que je suis déçue. Je m’attendais à quelques chose de plus fort, des phrases à vous mettre K.O par leurs beautés et leurs vérités. Et bien non … Les sentiments ne sont pas passés. J’ai lu ce livre sans plus,  en étant encore une fois simple spectatrice alors qu’un vrai drame est relaté …

Pour l’histoire : Denis s’est suicidé en se défenestrant. Incompréhension pour ses parents et des questions subsistent … Pourquoi ? Pour qui ? Est-ce qu’ils ont ratés quelque chose ?

Pour les personnages : Contre toute attente, ils sonnaient creux. Malgré deux ou trois phrases chocs, aucun ne m’a touché… On sent toutefois leurs confusions, les liens entre eux mais j’avais plus l’impression d’un règlement de compte entre la famille qu’un véritable débat sur le suicide. Chaque personnage est renfermé dans son malheur mais aucun ne se bat, ne cherche à comprendre et ces par quelques trouvailles malheureuses qu’ils comprendront … Aucune combativité ce que l’on peut comprendre et ce qui reflète bien la réalité, mais en étant parents ayant encore 2 enfants ils se doivent de se relever … Je n’ai pas compris leurs passivités ici. Enfin, le personnage décédé – Denis – nous révèle malgré lui le pourquoi de son geste … Et là ça en a été trop pour moi. Pour quelque chose d’aussi éphémère que cela, il laisse sa famille, ses études et ses amis … Moi qui adore la vie je ne comprend pas ce geste.

Pour résumé : Heureusement c’est un livre court. J’ai voulu assez vite le finir parce que l’histoire ne m’a pas touché du tout et pourtant, j’ai un avis assez mitigé envers les suicidaires sans pour autant juger. Je pensais que cette histoire aller me montrer le pourquoi d’un suicide, aller me permettre de comprendre pourquoi quelqu’un peut en arriver là et comment réagissent les familles qui doivent porter ce malheur. Au contraire, ce bouquin m’a paru lent, long et barbant à souhait. Au contraire de l’anorexie par exemple, qui est un sujet qui me touche beaucoup plus, le suicide ici me laisse de marbre. Est-ce la plume de l’auteure qui ne m’a pas plu ? Est-ce le sujet qui m’énerve plus qu’autre chose ? Surement un peu des deux. En tout les cas ce n’est pas un livre que je recommanderais et que je relirais !

La mode est au rouge sang – Valérie Stivers

V.O : Blood is the new black

316 pages aux éditions Fleuve Noir

                              ● Synopsis :

Kate Mc Alliston vient d’être embauchée comme stagiaire à la rédaction du prestigieux magazine Tasty, référence en matière de mode, capable de faire et défaire la tendance en deux ou trois phrase bien senties. Ses dirigeants – d’une minceur vertigineuse et d’une pâleur mortellement chic – font couler beaucoup d’encre et certains vont jusqu’à les surnommer les vampires de la mode. Du second degré bien sûr ! Quoique… Force est de constater que, malgré la vue imprenable sur Manhattan, personne ne remonte jamais les stores, qu’un breuvage rouge foncé a remplacé le café, que l’ail est tout bonnement interdit à la cantine, et que certains dissimulent de longues boîtes en bois dans leurs bureaux… Bientôt, un premier cadavre est retrouvé, celui d’un petit chien portant une trace de morsure cachée sous son collier. Et ce n’est que le début ! Kate doit rapidement trouver un échappatoire si elle ne veut pas que son stage se prolonge… éternellement !

                              ● Mon Avis :

Ca fait un petit moment déjà que j’ai lu ce livre et je n’en garde aucun souvenir qui m’ait particulièrement marqué, ça a juste été pour moi un livre passe-temps sans ancrage particulier.

Le style de l’auteur : Très très simple. Pas de marques particulières pas de distinctifs particuliers, simplement un auteur qui pose sur papier une histoire qui ne m’a pas touché du tout. On a simplement l’impression d’être spectateur d’évènements, l’auteur ne cherche pas à nous toucher à nous transporter et c’est dommage.

Pour l’histoire : Oui ! Kate est enfin entrée dans les entrailles des magazines Tasty … Mais à quel prix ? Elle sent que quelque chose cloche dans les coulisses de ce magazines … Les créatures surnaturelles existent-elles vraiment alors ?

Pour les personnages : Le flop. Vraiment aucun personnages creusés, j’ai été déçue de leurs superficialité, du manque presque d’investissement de l’auteur. Aucune accroche … Dommage. L’histoire  » d’amour  » moi qui adore ça a été bâclée. Ce qui sauve un peu le personnage de Kate c’est que nous pouvons facilement nous identifier à elle.

Pour résumé : Oui le Chick-Lit est un style léger. Je ne le retrouve que très peu. De même que le Bit-Lit… hop un vampire et sa y est c’est classé en Bit-Lit ! Je trouve que non ici. Le passage rapide de l’histoire, le manque de précision et de création pour son histoire ne peux pas faire entrer ce bouquin dans Bit-Lit. Malgré tout, c’est une belle association – mode et surnaturel – mais le point positif s’arrête là !

Une passion en Irlande – Lynne Graham

V.O : Emerald mistress

443 pages aux éditions Harlequin

                              ● Synopsis :

Ruinée par le cynisme de Rafael Cavaliere, homme d’affaires aussi séduisant que glacial, Aleth quitte Londres pour l’Irlande. Là bas, sur la terre de ses ancêtres, elle espère bien se faire une autre vie, heureuse et libre, parmi les chevaux du cottage qu’elle a hérité de sa mère. Mais une bien mauvaise surprise l’attend sur place : en effet, elle découvre que son riche voisin, le propriétaire du manoir et de l’immense domaine qui l’entoure, n’est autre que Rafael Cavaliere lui même. Est ce juste le destin qui ose lui jouer un dernier tour ou bien cet homme odieux prend il un malin plaisir à se mettre toujours en travers de sa route ? Révoltée, furieuse mais déterminée à rester en Irlande, Aleth décide d’ignorer Rafael. Quand il la salue, elle se détourne fièrement. Mais un matin, alors qu’elle fait une promenade à cheval sur la plage, il a le front de l’aborder…

                              ● Mon Avis :

Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux … Oups désolée. Alors voilà encore un petit bouquin du genre romantique – et il m’en reste énormément d’ailleurs ! *.* – j’ai tout simplement adoré. Une passion en Irlande a tout simplement quelques chose en plus, un suspens qui nous fait durer l’excitation jusqu’à la fin.

Avant de commencer ma critique ô glorieuse, je dois décerner la palme d’or pour cette collection de la couverture la plus moche, la plus horrible, la moins collante à l’histoire de toute la création littéraire… C’est dire ! Je déteste ces couvertures clichées, où on a le pressentiment que nous allons lire une histoire à la barbe à papa enrubanné de bombons roses, alors qu’ici c’est pas tout à fait ce qu’il se passe.

Le style de l’auteur : Que du bonheur de lire Lynne Graham ! Un style enchanteur, fluide totalement approprié pour ce genre littéraire. Entre mystère de famille, trahison et amour naissant l’auteure jongle et jongle avec brio ! J’ai dévoré ce livre littéralement.

Pour l’histoire : Aleth trahie par son fiancé, décide de s’exiler en Irlande, terre natale de sa mère qu’elle a quitté pour des raisons inconnue. La légation d’une demeure lui permet de partir. Mais son voisin n’est pas celui qu’elle espérait, il s’agit en fait de l’homme qui l’a ruinée …

Pour les personnages : Je ne le dirais jamais assez, j’adore les femmes de caractères ! Aleth en fait partie, c’est un régal de la voir se démener ne jamais lâcher l’affaire quelles qu’en soit les circonstances. Je me suis beaucoup identifié à elle dans ses manières de réagir, de plus trop vouloir l’amour mais de vivre simplement, de faire ce qu’il lui plaît de faire tout en restant une femme passionnée et ayant envie de plaire ! Rafael. Séducteur, coureur de jupon véritable homme à femme – généralement au physique avantageux et à la cervelle qui fait défaut … – sera instantanément séduit par Aleth. Mais les deux personnes ont un tempérament similaire, forcément il y aura des conflits.

Pour résumé : J’ai beaucoup aimé cette histoire. Je dirais même quelle est excellente compte tenu du fait que l’histoire d’amour n’est pas trop clichée, pas trop enrobée de sucre à en dégoûter de lire. C’est une histoire d’attirance et de passion sans en faire trop, une histoire où on cherche la vérité et on l’on se rend compte que nous avons fait les bons choix même si ils sont difficiles. Des livres comme sa on en redemande, surtout cette simplicité et ce jeu de séduction m’ont ravie !

Et nous nous reverrons… – Mary Higgins Clark

V.O : We’ll Meet Again

433 pages aux éditions Albin Michel

                              ● Synopsis :

Accusée du meurtre de Gary, son époux, un médecin réputé de Manhattan, Molly a passé six ans en prison. Et voilà que lorsqu’elle en sort, bénéficiant d’une remise de peine, la jeune femme avec laquelle Gary avait une liaison est assassinée à son tour… De nouveau suspecte, Molly doit prouver son innocence. Elle n’a que deux alliées : ses amies d’enfance, Fran et Jenna. Mais quel rôle joue cette dernière, devenue l’épouse d’un homme d’affaires sans scrupules ? Et qui a voulu accuser Molly ?

                              ● Mon Avis :

C’est toujours avec plaisirs que je retrouve MHC, une auteure phare dans la catégorie policier. J’ai toujours très hâte de connaître le fin mot de l’histoire – la patience est la meilleure des vertu décidément j’ai du raté la distribution – et à chaque fois c’est avec plaisir que je découvre machinations, mensonges …

Le style de l’auteur : Chapeau bas à la Madame ! Un style très fluide mais en même temps un style qui conserve jusqu’au bout le mystère et qui l’épaissit même au fil des chapitres. Une très bonne impression de la maison d’édition Albin Michel qui avec les chapitres très courts de ce bouquin, permet de couper la lecture sans être perdu. Un moment de détente de part le texte simple, fluide mais un moment d’angoisse aussi, mais qu’est-ce qu’il va se passer ?

Pour l’histoire : Molly a été accusée du meurtre de son mari, Gary un brillant médecin de renom. Après ses 5 années de prison, elle sort et fait une déclaration troublante à la presse : Ce n’est pas elle qui a tué Gary. Fran, une ancienne camarade du lycée de Molly va l’aider à percer le mystère.

Pour les personnages : Un peu déçue de Molly … Un peu trop molle justement. Je reconnais que cela doit être un gros choc tout ce qu’elle vit mais pas une once de bataille en elle … Un peu trop poussée même. Fran elle brille par son sens du devoir, sa dévotion et son envie de réussir contre vents et marées. Il y a aussi l’avocat, le médecin et les parents de Molly qui l’aideront surtout psychologiquement en étant très tendre avec elle. Je suis un peu déçue par les stéréotypes de certains personnages. La justice est directement persuadée que Molly est la véritable coupable et ne cherche pas à creuser plus loin, de plus dès la moitié du livre nous savons qui sont en causes pour les morts troublantes dans l’hôpital, heureusement que le mystère reste entier pour ce qui est du détournement de fond de la bibliothèque et du meurtre de Gary.

Pour résumé : Un bon petit policier comme je les aimes, une traque sans merci avec son côté de dangerosité. J’aime particulièrement MHC pour ses intrigues très bien ficelées, dommage pour elle un télé film américain sur TF1 avait presque raconté la même histoire … Presque ! Sûrement pas le meilleur de cette auteure mais néanmoins un bon policier, parfait pour une petite détente avec des enquêteurs de chocs.

L’Amant furieux T3 – J.R. Ward

V.O : Lover Furious

570 pages aux éditions Milady

                              ● Synopsis :

Profondément marqué aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, le guerrier vampire Zadiste croit qu’il est indigne de toute compassion ou même du grand amour. Une nuit, une étincelle d’espoir croise son chemin sous la forme d’une jeune civile : Bella. Mais égal à lui même, il la repousse. Quand l’ennemi de leur race kidnappe Bella, Zadiste se refuse à se reposer tant qu’il ne l’aura pas sauvée et quand c’est le cas, il se retrouve face à un danger encore plus grand alors que le destin lui offre une dernière chance de retrouver enfin la paix.

                              ● Mon Avis :

Je vous présente mon tome préféré de cette saga que j’ai dévoré, déchiqueté, engloutie – vous l’aurez compris je suis raide dingue, folle à lier de cette saga- . Zadiste, si tu m’entends …

Le style de l’auteur : Toujours pareil sauf – oui sauf ! – ici le style de l’auteur est parfaitement combiné au caractère solitaire, voir carrément méchant du personnage principal, Zadiste. Donc, le style de l’auteur est plus rude, plus dur mais tout en gardant une dose d’amour – surtout à la fin – . Dans ce tome-là l’action et surtout le passé de Zadiste prend le pas sur la relation amoureuse qui parfois ont pu gêner des lecteurs, notre Zadiste a un coeur de pierre et c’est en lisant ce livre que vous comprendrez pourquoi – je sais ce que vous penser : Un coeur de pierre ? Il a du se le faire briser par une petite garce oui ! Eh beh non ! Râté. Mais c’était bien tenté – .

Les personnages : Mon Zadiste chéri-chou que j’adore … Le guerrier le plus sombre et cruel de cette saga. Une véritable brute, sans attache apparente pas même avec son frère jumeau, mais sous cette carapace plus que solide ce cache un lourd passé insoupçonné … Pourquoi j’ai adoré cet homme froid, cynique, méchant, calculateur alors que je le détesterais dans la vie réelle ? Zadiste a un charisme fou, il embaume la pièce d’une onde de séduction terrible terrible ! Et aussi parce que le lecteur voit bien au fil des pages, le pourquoi du comment sur Zadiste. Ensuite vient au tour de Bella : Une belle entêtée ! J’aime son optimisme et sa détermination. J’aime aussi que malgré ce quelle a vécu, elle accepte la décision de Zadiste et ne tente pas – comme c’est le cas dans certain bouquin – de TOUT faire pour le récupérer – Mince, mais quand un homme vous dit on arrête, pourquoi lui courir après ? Il reviendra de lui-même ;) -.

Pour résumé : J’aime toujours autant cette saga, si ce n’est + ce tome-ci. Une réelle évasion, un univers entier créer de toutes pièces par l’auteur, un travail magnifique et titanesque on sent réellement de l’investissement de l’auteur pour cette saga grandiose. Toujours un coup de coeur !